(Mise à jour octobre 2015)
Le mot du Doyen
Mise au point
En tant que Doyen de l’Ordre des Druides, je tiens à préciser ce qui suit :
Il y a visiblement confusion dans les esprits de certains entre la fonction de Doyen et de Directeur ; cela n’est pas du tout la même chose. Le rôle du Doyen consiste à veiller à la bonne harmonie au sein de l’Ordre et au respect des règles, mais ne saurait diriger une Assemblée par nature à vocation collégiale.
Par ailleurs, l’Ordre n’est pas un rassemblement démocratique – dans le sens politique du terme – dont le rôle serait d’être au service des Collèges, mais une structure qui se veut spécifique à la Tradition des Druides, constituée autour du Conseil des Sages de Celtie (CSSC), dans lequel figurent des représentants d’un certain nombre d'Assemblées et de Collèges, donc parfaitement légitimes à ce titre.
Si chacun et chacune a le droit de parole, il ou elle le fait dans le cadre de sa fonction, sans exclure pour autant ce qui émane de son tempérament, de sa personnalité, ce qui est dans la nature humaine.
Je suis, étant donné ma longue vie dans la Tradition des Druides, véritablement affligé, et pourquoi ne pas le dire irrité, par les mésententes qui ne cessent de se manifester, tout à fait invraisemblables de la part de « Druides », les guillemets étant justifiés par le comportement de certains. Je ne saurais trop faire prévaloir les mots respect, sagesse, échange, sur l’invective qui déconsidère ceux qui l’utilisent.
Arrivé à un niveau élevé, par le chemin accompli en la Connaissance, je suis par définition au service des Dieux et Déesses, multiples aspects du Divin, bien loin de cultiver un égo démesuré, conscient de l’immensité qui reste toujours à découvrir dans l’exercice du Sacerdoce ; avec mes Frères et Sœurs en la Tradition, je refuserai de m’abaisser en de vaines et dégradantes querelles car nous avons bien d’autres choses essentielles à faire.
Il faut absolument, de toute urgence, revenir aux règles qui sont les nôtres, retrouver la raison et le sens de notre Druidicat. Je garde encore l’espoir d’être entendu, malgré d’anciennes désillusions.
/I\ Kleze Dir, Doyen de l’Ordre des Druides.
Le 7 octobre 2015 e.v
septembre 2013
La philosophie druidique est contenue dans l’enseignement, à tous les niveaux de la Connaissance, tout au long de la Quête qui réunit Culture et Spiritualité. Elle correspond à l’énoncé du Savoir, au rejet de tout dogme, au sens donné à l’observation, à l’attitude de l’individu vis-à-vis des multiples aspects de l’existence, qu’elles qu’en soient les formes, suscitant amour et respect ; elle demeure liée à cette manière d’être, à la libre acceptation des règles découlant du bon ordre de l’univers, à sa transposition sociétale. Elle s’inscrit dans l’étude la plus complexe comme dans tous les instants du quotidien. Un certain nombre de notions y trouvent leur place quant à la définition de l’être, sa présence individuelle ou collective.
L’expression philosophique ouvre à l’immuabilité : il n’y a ni commencement ni fin mais une succession de liens définis, de séquences cycliques, dans l’immobilité du temps dont le noyau seul demeure actif. Elle rejette le manichéisme, reconnaît de ce fait la pluralité, la permanence des contraires, ce qui n’exclut pas le combat contre la face noire des sentiments et des faits.
Elle porte notre cheminement d’esprit à considérer l’entier de toute chose, refusant les classements de valeur entre les formes connues ou inconnues du vivant. L’indissociabilité de l’esprit et des apparences, quelles que soient ces apparences, ou leur non visibilité, et la recherche de l’harmonie universelle…
Celui ou celle qui choisit de suivre le difficile chemin qui mène à la Tradition des Druides suppose un véritable engagement physique, intellectuel et spirituel, un éveil constant et un travail sur soi pour atteindre les différents degrés du Druidicat.
La référence philosophique figure dans les interprétations idéographiques des symboles, dont le chiffre, dans le raisonnement, la réflexion, l’accès à différents stades de conscience imposant un travail sur le mental lors de la méditation, que l’on peut atteindre par la maîtrise que procure le Savoir.
Dans la Tradition des Druides, expression celtique de la Tradition Primordiale, le contenu philosophique est intimement lié à la métaphysique. Sa finalité ne correspond nullement à une simple école de pensée, mais accompagne, du Mabinog au Druide accompli, toutes les étapes de l’existence.
L’esprit sous-tend le geste, le sentiment de naître à chaque fois parmi les multiples aspects, déjà cités, de la vie. Il est vrai aussi qu’on se construit par une succession de naissances, que chacune correspond à un passage, un palier, un cri intérieur dispensateur d’énergie, porteur d’une mémoire qui remonte à l’origine de la filiation. Ces naissances successives de l’être permettent de se réaliser, de dépasser le stade primaire de la condition humaine, de remplir pleinement sa fonction sacrée.
Par ailleurs, la relation des Druides avec leur terre a été, de toutes les époques, une constante exprimée maintes fois. Loin de limiter leur action, depuis toujours ils apportent leur part à l'harmonie du monde, même en ces périodes troublées.
Ver Druis /I\ Kleze Dir, Doyen de l'Ordre
Quand serais-je consacré Druide ?
Telle est la question que posent beaucoup de novices lorsqu’ils postulent à l’admission au sein d’une Assemblée de l’Ordre.
En fait, leur question est la meilleure démonstration qu’ils ne sont pas prêts à assumer cette dignité.
En vérité, un être ne peut être consacré Druide, ou Ban Drui, que lorsqu’il l’est devenu : La consécration n’est que la reconnaissance par ses pairs de sa maîtrise des facultés et des compétences nécessaires à l’exercice de son sacerdoce en plus des savoirs. Celui, ou celle qui ne recherche que le prestige supposé du titre, sans être conscient de l’humilité nécessaire au sacerdoce, n’acquerra jamais ces facultés. Car il faut énormément d’humilité, de patience, de ténacité pour les voir s’épanouir en soi. Le présomptueux, l’impatient, le labile courront inévitablement à l’échec tant qu’ils n’auront pas remédié à leurs carences. Il ne leur servira à rien d'acquérir des savoirs sans avoir la conscience suffisante pour ne pas en mésuser.
Avant de vous poser une telle question, lisez les conseils des Sages de la Tradition Primordiale ci dessous.
/I\ Lo Skiant
A quoi servent les Druides ?
Voilà une bonne question qu'on peut se poser lorsque la voie druidique interpelle.
Pour y répondre il faudrait y consacrer une vie entière, tant les implications de la tradition druidique enrichissement considérablement notre existence.
Mais plutôt que de nous lancer aujourd'hui dans une énumération exhaustive, intéressons nous à un aspect purement pratique et trop souvent méconnu de l'œuvre des druides.
Pour la résumer, on pourrait dire simplement : " La tradition, il faut que ça serve ! "
C'est à dire que nous sommes des gens pragmatiques. Cela ne signifie pas que l'aspect spirituel de notre démarche peut être négligé au profit d'un quelconque avantage matériel et nous verrons que les deux sont liés.
La plupart d'entre nous possèdent des notions du concept d'énergie. Mais peu savent que les influences conjuguées des forces du Ciel et de la Terre sont prépondérantes dans ce domaine. C'est l'un des rôles dévolus aux mégalithes avec les lesquels les druides entretiennent des liens étroits depuis toujours.
Le rôle des grandes pierres n'a jamais été scientifiquement compris, bien que leur usage nous soit connu. Pourtant, l'étude de leurs fonctions montre qu'ils sont l'une des clés de la vie et de la spiritualité.
C'est ce dont je vais vous entretenir.
Sachez d'abord que tous les sites cultuels de notre planète furent érigés sur des lieux particuliers sur lesquels furent très souvent implantés des mégalithes. Ceux qui subsistent sont souvent fréquentés par les Druides lors de leurs cérémonies.
Autour d'un centre dolménique actif, vous trouverez la plupart du temps tout un système, à condition que les monuments soient toujours en place, situé dans une distance de l'ordre de quatre kilomètres aux alentours : des chapelles , des croix, des calvaires, des églises , et bien entendu, d'autres mégalithes. Pour notre propos, nous remplacerons ces différentes appellations par le terme " émetteur" qui est plus juste. Il faut savoir que ces différents points sont liés entre eux à la fois par des artères telluriques cheminant dans le sous sol et par leur corolaire : des émissions de forme, les deux étant interactives.
Il s'agit d'un ensemble cohérent, homogène et parfaitement organisé dont l'animation peut être lancée en sollicitant l'un des éléments constitutifs. Il suffit donc qu'un rituel soit célébré sur l'un de ces points, qui se trouve de ce fait monté en énergie, pour que les autres soient instantanément alimentés.
Il s'agit là d'un exercice simple à réaliser pour peu qu'on dispose d'aides compétents, capables non seulement de pratiquer la radiesthésie à un niveau convenable pour lire les fluctuations de l'énergie, mais ayant aussi la connaissance pour mettre un monument en vibration.
Reprenons notre exemple : nous venons de mettre le dolmen en activité. En usage de croisière, le niveau estimatif du passage quantitatif de l'artère tellurique est de l'ordre de 10% . Une fois le monument remis en route, l'activité du courant passe à 100 %. Le rapport entre les énergies du Ciel et de la Terre s'établit alors au nombre d'or ( 1,618 ) , qui est l'idéal pour les fonctions de la vie à tous leurs niveaux.
Les émetteurs desservis par le dolmen réagissent instantanément de la même manière. C'est dire qu'un simple galet posé sur le bon point par un connaissant suffit à rétablir momentanément l'harmonie énergétique d'une région. Et plus encore, car les émetteurs en question font rarement partie d'un seul système. C'est à dire qu'ils propagent les bonnes vibrations à des kilomètres à la ronde par effet dominos sans qu'il soit vraiment possible d'en connaître les limites.
Elevons maintenant le niveau vibratoire du lieu. A la place du galet, qui ne peut travailler que sur un plan basique ( matière + énergie ) demandons à un druide d' aller y conscientiser l'énergie dans les plans supérieurs. Judicieusement placé, il va invoquer les Forces Familières… qui répondent aussitôt. Le taux vibratoire monte à nouveau mais cette fois, outre les vibrations des plans de base, il se produit une augmentation particulière des énergies spirituelles d'un niveau très élevé.
Cette fois, l'énergie rayonne au maximum sur tous les plans. Les sensitifs ressentent immédiatement une vague de douceur, de sérénité et d'harmonie . Les radiesthésistes verront leurs pendules grimper aux sommets de leurs échelles de mesure, le plus souvent bien au delà et comme je l'ai dit, la portée géographique de ses invocations ne peut pas être quantifiable.
Lors des grandes fêtes druidiques, les différentes assemblées du Conseil de l'Ordre tiennent leur rituélie simultanément. Il se produit le phénomène de propagation de l'énergie non plus cette fois à l'échelle régionale, mais dans tout le pays.
Mieux encore: ces moments d'élévation ne sont pas choisis au hasard: ils correspondent précisément aux moments ou les énergies cosmotelluriques sont les plus actives, comme les solstices ou les équinoxes.
Nous remarquerons en passant qu'il ne reste plus grand monde à célébrer les grandes forces de la nature, alors qu'elles furent honorées partout sur la planète depuis que l'homme s'est mis debout il y a dix millions d'années. Les Druides perpétuent donc ainsi des rites ancestraux qui furent trop vite oubliés pour des raisons discutables. En effet, qui se soucie de nos jours de la qualité vibratoire de son environnement ?
Vous sans doute, qui lisez ces lignes, mais alors, direz vous : " Comment se fait-il que je n'aie pas ressenti cette vague d'énergie positive ?"
Je répondrais que pour entendre, il faut commencer par écouter, et savoir se rendre disponible à ces énergies qui ne demandent qu'à nous faire du bien, à condition que la porte de notre attention et de notre cœur soit ouverte.
- Et vous ajouterez: " Certes, mais alors, pourquoi ne laissez vous pas ce flot positif s'écouler en permanence ?
- C'est une bonne remarque, il existe plusieurs raisons à cela :
Chaque humain dans cette incarnation doit trouver sa propre voie, a lui d'être attentif aux messages et aux rencontres de la vie. Et la recherche de ces énergies est une juste quête.
De plus ces hautes vibrations ont d'abord pour but de communiquer avec les Dieux. Elles ne sont pas à la disposition de chacun et elles peuvent être insupportables pour le non initié.
Pour ces raisons, à la fin de chaque cérémonie, le Druide exècre le lieu afin de le rendre à un usage profane. Le Nemeton, maintenant désacralisé, peut être maintenant fréquenté par qui le souhaite.
- Mais alors, en dehors de chacun de ces moments privilégiés dont vous avez parlé, il n'existe aucun moyen de profiter de ces énergies positives ?
- Bien sûr que si ! Elles sont à la portée de qui veut ouvrir son cœur. Si vous souhaitez ressentir profondément cet accord entre les grandes Forces visibles et invisibles de la nature et ce qui existe de meilleur chez les hommes, arrêtez vous de courir un instant. Posez vous tranquillement, méditez et ressentez cette énergie millénaire qui vous transportera dans des mondes dont vous n'avez pas conscience.
Voilà ce que peuvent vous apprendre les Druides.
/I\ Garann juillet 2015
L E S D E VO I R S D U D R U I D E
Personnalité, connaissance, pouvoir, sagesse, que n'a t-on pas disserté et brodé sur ce personnage de légende qu'était le Druide.
Les pâles reflets actuels du Druide légendaire ont beaucoup de difficultés à se conformer à ce modèle mythique. Et, surtout, pour beaucoup, il a été oublié que l'ETHIQUE DRUIDIQUE comporte une partie qui pourrait s'intituler les DEVOIRS DU DRUIDE par rapport à ses Frères et Sœurs, à ses Disciples et à la société qui l'entoure.
Comme il est recommandé dans l'Ethique Druidique, le Druide est d'abord un EXEMPLE, et être exemplaire implique, surtout, des devoirs.
L'exemple implique avant tout, une TRANSPARENCE, de tous les instants, sur tous les plans. On ne peut être un " bon " Druide seulement une, deux, trois ou quatre fois dans l'année, devant un petit cercle de convaincus. C'est dans la vie de tous les jours qu'il doit se comporter et agir comme Druide.
La plupart des « Druides » actuels ont fondé une famille.
Celle-ci doit, aussi être un exemple d'Harmonie et d'Amour. Comment enseigner sagesse et amour aux autres, si au sein de la propre famille du « druide » règne mésentente, violence ou haine ?
Il est aussi désagréable, pour le moins, de constater que des « druides » n'ont pas hésité à entretenir des mœurs, que l'on a qualifiées de légères. Sur le plan moral, c'est critiquable, sur le plan spirituel et sacerdotal c'est inadmissible.
Quelle crédibilité, le « druide » peut-il entretenir vis à vis de ses propres enfants, quand ceux-ci constateront, tôt ou tard, le mensonge et l'hypocrisie de ses actes et de sa vie ?
Le Druide a un devoir d'ENSEIGNEMENT. Son accession à cette dignité indique, qu'au cours de sa vie, il a acquis, accumulé des connaissances diverses et qu'il a dû assimiler et fructifier ce trésor. Il sait que la Tradition, à laquelle il appartient, a failli s'interrompre par la rupture, plus ou moins totale de la transmission. Autour de lui existent des êtres en quête de connaissance, de recherche. Il doit faire l'effort d'aller vers eux et non pas d'attendre qu'on vienne le chercher. Surtout, que dans la plupart des cas, le Druide est discret. ( C'est loin d'être une critique)
Son enseignement personnel doit lui permettre d'éveiller la curiosité, l'intérêt de son entourage. Il suscitera des interrogations, des questions. A lui de gérer ce courant, pour amener cette curiosité à déboucher sur une ouverture vers la découverte d'une culture et d'une civilisation ignorées.
Enseigner dans son Cercle, il a autour de lui, des Disciples. De même que dans les Universités, il y a divers cours magistraux, pourquoi le Druide se reposerait-il sur ses confrères pour la diffusion de la connaissance plutôt que d'y participer lui-même ? Il apporterait aussi une diversité de pensées et de points de vue enrichissants pour tous.
Loin de se retrancher dans une thébaïde personnelle, il se doit de PARTICIPER aux réjouissances familiales et populaires. Il se rendra ainsi plus ACCESSIBLE. Il pourra mesurer la puissance de son sourire.
Sa position sacerdotale, le sacré attaché à sa personne, ne doivent pas le retrancher de la collectivité. Sa principale qualité, c'est son OUVERTURE D'ESPRIT, sa QUALITE D'ECOUTE, sa DISPONIBILITÉ. Nous savons, par expérience, que des appels, de jour, de nuit, peuvent être dérangeants, inopportuns pour son entourage. Mais il est Là pour écouter, pour répondre.
Après mûre réflexion, il devrait être à même d'apporter, sinon la solution, du moins le conseil attendu. Il ne manquera pas d'apporter le réconfort et de redonner la confiance à ceux et celles qui le consultent. C'est là une tâche ingrate, difficile, délicate, qui demande de l'expérience, du bon sens, mais aussi, et surtout, du CŒUR, beaucoup d’AMOUR.
Il devra, aussi, déceler ceux qui souffrent en silence, tenter d'arrêter, avant qu'il ne soit trop tard, les crises de désespoir. Là encore, c'est n'est pas en restant derrière son bureau, muré dans sa tour d'ivoire qu'il remplira son DEVOIR D'ASSISTANCE !
Certes, il y en a qui peuvent même soulager physiquement, car ils connaissent des moyens simples, naturels. Mais le plus souvent, ce sont des maux psychosomatiques qui sont offerts à sa connaissance de régularisation. Le Druide se doit également, d'être un PSYCHOLOGUE averti plutôt que professionnel. Il jugera surtout avec son cœur plutôt qu'avec sa raison.
Porteur de Vérité, il évitera que celle-ci soit surtout la sienne, mais reste celle des Principes sur lesquels sont basés le Sacerdoce qu'il a accepté.
Mais le Druide, a aussi, autour de lui un entourage fraternel. Il n'est pas seul, ni solitaire. Il a le devoir de COMMUNIQUER, d'ECHANGER, de SOLLICITER DES CONSEILS, des avis, d'affermir ses connaissances en les comparant avec celles de ses Frères et Sœurs Druides…
Grâce à ces confrontations, il aura le devoir de RECTIFIER SES ERREURS et d'en faire part à ses Confrères. Son devoir de TRANSPARENCE doit aussi aller jusque là ! Il a le devoir de reconnaître qu'il n'a pas, et lui seul, la possibilité de détenir la VERITE, domaine incontournable de l" L'INCREE ".
Pouvoir affirmer que l'on détient "LA" vérité, ce n'est plus un non-sens, de la vanité, c'est du crétinisme !
Et çà, un Druide ne peut pas se le permettre.
Le Druide a choisi une lourde et difficile tâche. Il peut lui arriver aussi, de fléchir, d'être harassé par l'ampleur des travaux qui lui sont demandés.
A-t-il douté, un instant, qu'il avait, lui aussi la possibilité d'être écouté, conforté ?
Et par au-delà de ce Monde de la NECESSITE, n'a-t-il pas accès à la SPHERE DES DIEUX ?
Il est impensable que CEUX-CI n'aient pas un regard bienveillant, un geste de réconfort ou d'appui, pour Celui, Celle qui les sert et les honore si bien ?
/I\ Goff Ar Steredennou
Doyen émérite de l’Ordre
* Il s'agit souvent des faux “druides” autoproclamés ou issus de leur imposture
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